Remboursement des vaccins

Si un travailleur ou stagiaire court un risque accru de contracter une maladie infectieuse dans l’exercice de sa profession, Fedris peut prendre en charge le remboursement des vaccins.

Depuis le 1er juin 2018, un nouveau règlement avec une nouvelle procédure de remboursement électronique a été mis en place pour la vaccination contre l'hépatite A et/ou B. 

Une demande de remboursement de vaccination contre l'hépatite A et/ou B ne peut être introduite que par voie électronique via les services de prévention externes ou internes. Les services internes de prévention et de protection au travail qui n'introduisent pas, sur base annuelle, plus de 100 demandes de remboursement de vaccinations auprès de Fedris peuvent introduire ces demandes collectivement (attachées à une feuille récapitulative) sur papier via un formulaire spécifiquement prévu à cet effet.

Le travailleur ne doit plus introduire lui-même une demande préalable de vaccination chez Fedris via des formulaires papier. Le seul cas où le travailleur doit encore faire une demande via un formulaire papier concerne le vaccin contre la fièvre jaune. (voir à droite)

Si le travailleur n’est pas contacté directement par son médecin du travail ou le service externe de prévention, il doit solliciter un rendez-vous auprès de son médecin du travail qui entreprendra avec lui le trajet de vaccination et remplira les formalités administratives via une procédure électronique.

À partir du 1er juin 2018 les nouveaux schémas de vaccination (pdf - 166,52 KB) sont suivis, ce qui signifie entre autres que la demande de remboursement n'est introduite qu'au moment où toutes les doses ont été administrées et les sérologies contrôlées.

Un arrêté royal et un règlement ont paru ce 7 juin au Moniteur belge. Ils contiennent les détails administratifs et les procédures médicales relatives à la nouvelle procédure. 

Qui a droit au remboursement du vaccin contre l’hépatite ?

Vaccin contre l’hépatite A

Entrent en considération pour la prise en charge du vaccin contre l’hépatite A :

1° les personnes exerçant les professions énumérées ci-après : 

  • les égoutiers
  • les personnes chargées de vidanger les fosses septiques
  • les techniciens qui s’occupent de réparation d’installations sanitaires
  • les dératiseurs
  • le personnel occupé au traitement des eaux usées et dans les laboratoires concernés par cette opération
  • le personnel des installations d’épuration d’eau en contact avec des eaux usées
  • le personnel des crèches
  • le personnel de garde à domicile des enfants de moins de 6 ans
  • le personnel de l’enseignement maternel
  • le personnel d’encadrement parascolaire d’enfants de moins de 6 ans
  • le personnel des autres institutions hébergeant majoritairement des enfants de moins de 6 ans

2° les personnes visées sous le code 1.404.02 de la liste des maladies professionnelles (personnel s’occupant de prévention, soins, assistance à domicile, recherches et autres activités professionnelles dans des institutions de soins où un risque accru d’infection existe), pour autant qu’elles soient occupées professionnellement dans des régions où l’hépatite A règne à un haut degré d’endémicité. Pour la détermination de ces régions, il est renvoyé aux informations publiées par l’Institut de médecine tropicale, fondation d’utilité publique

3° les personnes qui sont en contact étroit avec des primates susceptibles d’infection par le virus de l’hépatite A

4° les élèves et étudiants qui suivent une formation ou effectuent un stage dans les circonstances reprises ci-avant 

Vaccin contre l’hépatite B 

Entrent en considération pour la prise en charge du vaccin contre l’hépatite B et des examens sérologiques nécessaires :

1° les personnes énoncées ci-après, pour autant qu’elles soient en contact régulier et non occasionnel avec du sang ou des produits biologiques humains pouvant être contaminés par le virus de l’hépatite B :

  • le personnel des services hospitaliers et des cabinets médicaux et paramédicaux
  • le personnel des laboratoires où sont analysés du sang ou des produits biologiques susceptibles d’être contaminés par le virus (biologie clinique, anatomopathologie, oncologie…)
  • le personnel des cabinets dentaires
  • le personnel des services traitant les malades atteints d’affections de longue durée
  • le personnel soignant des institutions pour handicapés mentaux
  • le personnel des crèches
  • les infirmiers (ères) et puériculteurs (trices) d’enseignement de jour
  • les aides familiales
  • les ambulanciers
  • les pompiers
  • les employés de pompes funèbres
  • le personnel s’occupant de la vente et de la réparation d’appareils à usage médical
  • les enseignants de l’enseignement spécialisé pour élèves à besoins spécifiques
  • le personnel éducateur des instituts médico-pédagogiques (I.M.P.)
  • les travailleurs des lavoirs traitant du linge provenant d’établissements de soins
  • le personnel d’encadrement et de surveillance des entreprises de travail adaptés où sont occupés des travailleurs handicapés mentaux

2° les personnes qui sont en contact étroit avec des primates susceptibles d’infection par le virus de l’hépatite B

3° les élèves et étudiants qui suivent une formation ou effectuent un stage dans les circonstances reprises ci-avant